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Son histoire (Molines) :
 
Altitude 1760 m. L'origine du nom, Mullinaricii (739), est sans doute celle 
de moulin (en latin: molinus) ; d'autres parlent de Terra Molis (terres molles). 
Le village, que le tourisme repeuple, a 375 habitants aujourd'hui (2002), avec 
un minimum de 244 en 1968 et un maximum de 1050 en 1836. 
Comme tous les autres villages du Queyras, Molines a connu des vicissitudes 
: 1629 ; les armées du Roi : 1630 ; la peste : 1653 ; pillages et viols 
: 1689 ; incendies : 1690 ; razzia des Vaudois: 1746 ; un incendie détruit 
250 maisons et y couve encore deux mois après. 
 
La commune se compose du centre (le Serre) et des hameaux : Gaudissart vers 
le Nord (devrait son nom à une racine germanique gau=canton et à 
essarts=bois défriché ou encore serre=montée, sommet isolé), 
La Rua, en bas; et dans la vallée d'Agnelle, Pierre-Grosse, 1926 mètres 
(qui doit son nom aux nombreux rochers qui l'entourent), le Coin et Fontgillarde, 
1990 mètres (font ou fount = fontaine; gillarde = abondante, qui jaillit 
avec force). 
L'hiver, on peut aller en voiture jusqu'à Fontgillarde ; l'été, 
jusqu'en Italie par le col Agnel. 
 
L'histoire de Molines a été écrite sur des registres appelés 
"transitons". (ou chemins ruraux) ; il y fut relaté les faits 
marquants et surtout tragiques. Ainsi on retrouve cette lutte sanguinaire entre 
catholiques et réformés: en 1574, le 17 ou 18 juillet : "Les 
chapeaux blancs de la religion prétendue réformée commirent 
plusieurs cruautés contre les catholiques. Ils minèrent le pied 
du clocher de l'église dans lequel ces derniers étaient réfugiés, 
les faisant ainsi tous périr. Et le curé de Molines ne voulant 
pas changer, ils l'enterrèrent tout vif devant la porte du cimetière 
jusqu'à la tête et l'ont prise pour but au jeu de boule..." 
 
Les épidémies, calamités naturelles ou accidents sont 
aussi relatés. "L'an 1717, un certain Jean Villel, de la Chalp, 
avec Etienne Fine et un certain Jean Filipot sont allés à la chasse 
le jour de la fête Dieu, dont le dit Villel voulait tirer un chamois et 
le dit Filipot restant derrière, une pierre sortit la teste, et le dit 
Villel luy tyra un coup de fusyl à la teste, s'étoit une mégarde 
dont il tua le dit Filipot et le dit Villel". 
 
La station de ski (dont le premier téléski date de 1960) est 
reliée aux pistes de St Véran. L'été, sa piste de 
luge est accessible sous le télésiège.
 
 
- Marché le mardi. 
- 20 janvier: Saint Sébastien à Pierre-Grosse. 
- 29 juin: Saint Pierre à Fontgillarde. 
- 2 juillet: Sainte Elisabeth au Coin. 
- 6 août: pèlerinage à la chapelle Saint Simon: depuis 1 830 
environ, cette journée rassemble 
- les habitants de Molines accompagnés aujourd'hui de nombreux estivants. 
- 18 novembre: fête de Saint Romain.
 
 
- "Molines en Queyras", J. Tivollier, 1913, ed Jeanne Laffitte reprints, 
Marseille 1981. 
- "Étude démographique d'un village de haute montagne" 
: Molines en Queyras au XVIIIème siècle 
- par Nicole Maby-Fleury TER Grenoble 1972.
 
	Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie
 
 
 
- Chapelle St Simon (2196 m), s'atteint de Molines en 2 h par le Col des prés 
de fromage. 
- La gardiole de l'Alp (2786 m) ; départ de Pierre grosse (2h30 de marche) 
; 
- Refuge (2580 m) du Col Agnel (2744 m) : le col est à environ 2 heures 
de marche de Fontgillarde. 
- Le Pas du Chaï (2790 m) est un petit col qui permet de rejoindre la vallée 
du Peynin et Aiguilles : sentier au départ du Coin (hameau entre Pierre 
Grosse et Fontgillarde) (environ 2h).
 
 
 
 
- L'église de la Rua de Molines avec son clocher arraché par la 
tourmente en 1 982 puis restauré. 
- Le hameau de Pierre-Grosse et ses maisons bien conservées. 
- Le four à pain. 
- Les ruines de Serre des Chabrands. 
- La fabrique de jouets en bois à la Rua.
 
 
 
 
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