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Le Raux St VĂ©ran - St VĂ©ran : Catégorie:
village ou lieu dit fiche f550 (16660 hits)
Fiche gérée par Christophe Antoine Fiche Validée |
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Approche, locatisation, cartes:
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Description: |
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Son histoire (St VĂ©ran) :
A 2040 mètres, Saint Véran est la plus haute commune d'Europe. Elle tient
son nom de Véran, ermite devenu archevêque de Cavaillon qui, au VIème
siècle, réussit là où des dizaines de guerriers avaient échoué en perdant
la vie dans la gueule d'un terrible dragon. Il l'empoisonna et, celui-ci
hurlant de douleur depuis le Vaucluse, se traîna dit-on, sanglant, le
long de la Durance et vint mourir dans l'Aigue Blanche. Les bergers transhumants
de Provence vinrent annoncer la nouvelle comme dans les six autres villages
traversés par ce dragon blessé qui, tous, reçurent le nom de Saint Véran.
275 habitants peuplent aujourd'hui (2002) ce village qui en connut 870
Ă son maximum, semble-t-il en 1886. Les bĂŞtes sont plus nombreuses que
les hommes : 70 bovins (500 autrefois) et 200 bovins transhumants ; 500
ovins et 2500 ovins transhumants l'été.
Le village, en entier sur la pente de schiste, se traverse d'abord dans
ses hameaux de la Chalp (1774 m.) et du Raux (1930 m.). Le hameau principal
le Travers se visite à pied (la circulation interne est réglementée).
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Les quartiers, autrefois isolés, sont encore identifiables. On avait
tenu à leur séparation contre les risques d'incendie (en 1526, le Travers
aurait entièrement brûlé, ainsi que le Raux en 1882). Ces quartiers sont,
Peyrebelle (avec le temple), le Villard, plus Ă l'Est, la Ville (avec
l'église), le Châtelet, les Forannes ; chacun avait sa fontaine, son four
Ă pain.
Les maisons de bois constituent un vrai musée de maisons, même si elles
ont été modifiées, ici et là , pour le tourisme. Au dessus des portes,
le nom du propriétaire, en initiales (EMFE = Etienne Marrou fils d'Etienne,
par exemple) précédées parfois de W (longue vie à ), avec la date de construction
ou de réparation. La plupart sont postérieures à 1750. On trouve sur certaines
le calendrier révolutionnaire.
Le premier hôtel (Beauregard) date de 1934 ; le premier téléski, de
1936 ; le village peut aujourd'hui accueillir, en hôtels et gîtes, 1400
personnes. "Montjoie", construit en 1937 par l'architecte Couelle, et
remontĂ©, chevillĂ© avec d'anciennes poutres, devait donner le dĂ©part, Ă
une "haute route des neiges".
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- 16 juillet et 8 septembre : pèlerinage à la chapelle de Clausis (depuis
1846).
- Festival d'astronomie au mois de mai.
- Le village de Saint-VĂ©ran, monographie d'une commune de haute montagne.
Paris, 1910, 12 p.
- "Monographie de St-Véran", Abbé Berge, 1928, Laffitte reprints 1980.
- "St-Véran", Andrée Lantier, ed. Serre 1983
- "Une mémoire de Saint Véran", Claude Arnaud, Le monde alpin et rhodanien
1983.
- Pierres sculptées à St-Véran. Andrée Lantier, éd. Bilboquet 1993
- "St-VĂ©ran, zone de protection du patrimoine architectural et urbain", Claude
Perrot - ed. Elisud 1991.
- Etude de démographie historique : Saint-Véran-en-Queyras, Martine Espagnet,
(1713-1815), Mémoire de maîtrise, Paris, 1976.
Toute la bibliographie du Queyras :Bibliographie
Le site de St-VĂ©ran, comme celui de Ristolas, est propice Ă des promenades
de montagne, vers l'Italie.
- La montagne de Beauregard, au dessus du village (1h30), la crête de Châteaurenard
(2990 m) et l'observatoire (3 h) par la route de Clausis (embranchement Ă
gauche) : on admirera le canal d'irrigation Ă flanc de montagne (de 11 km
de long).
- La Croix, sommet à 2301 mètres (1h30) qui permet, de l'autre côté de l'Aigue
blanche, de bien voir St-Véran, ses maisons, bien alignées.
- La Chapelle de Clausis (2399 mètres) construite en 1847 (2 h) et le lac
d'Emblanche (encore 30') au pied des grands sommets et des cols (Chamoussière
2884 mètres, vers la vallée d'Agnel; les cols de St-Véran (2884 mètres) et
du Blanchet (2897 mètres) vers l'Italie ; le col de la Noire (2955 m), vers
la Haute Ubaye. On passera, un peu avant Clausis, par la mine de cuivre exploitée
déjà par les romains (Voir p53 et 54)
Pour bien visiter Saint-Véran un dépliant est en vente.
- Le temple, 1804 (ne se visite pas). (En 1861, 120 protestants, 780 catholiques).
- L'Ă©glise dont le porche, refait en 1957, comporte deux colonnes sur des
lions. DĂ©truite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite entre
1645 et 1683. Le rétable a été réalisé par deux artisans italiens en 1684.
En 1956, autour de leur curé, les habitants sculptèrent des statues et un
chemin de croix en bois.
- Les fontaines en bois Ă chaque quartier, les cadrans solaires.
- Les croix de mission avec tous les instruments de la Passion construites
après 1900. (voir photo p.67).
- Musée de St-Véran à l'Ouest du village dans la plus ancienne maison de
St-Véran.. Deux outils nouveaux pour une bonne compréhension de St-Véran :
un dépliant de visite pas à pas, en boucle complète et un musée ouvert en
1994 dans le quartier des Forannes Ă l'Ouest du village.
promenades & randonnées
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